A l’heure actuelle, j’ai perdu près de 13kg sans faire de régime, sans suivi diététique, sans prendre de produits « miracle » et sans chirurgie. Pour perdre du poids sainement, je me suis principalement concentrée sur l’écoute de mon corps et de mes sensations de faim ainsi qu’ à une introspection personnelle pour désamorcer mes faims émotionnelles.
Je te présente ici mon témoignage, mon parcours pour maigrir sans régime, trimestre après trimestre. Je le mettrai donc régulièrement à jour. Si tu ne l’as pas déjà lu et que tu souhaites en savoir plus sur ma méthode personnelle, tu peux retrouver ici mon article qui présente les 4 piliers de « ma démarche pour mincir durablement sans régime ».
Qui suis-je ? Mon histoire entre maladie, prise de poids et compulsions alimentaires
Je m’appelle Aby, j’ai 33 ans et j’ai exercé le métier de coach et de formatrice en développement personnel pendant plusieurs années, jusqu’ à ce qu’un grave problème de santé me cloue au lit pendant près de 5 ans. J’ai (presque) récupéré et j’ai retrouvé une activité quotidienne quasi normale quoique grandement sédentaire, sauf que …. j’ai grossi de 35 kg.
L’inactivité, l’inflammation généralisée, la prise de cortisone (entre autres), le stress et les émotions négatives ont eu raison de mon équilibre alimentaire et de ma ligne. Toutefois, j’ai pu observer un fait intéressant au long de ces années passées : l’évolution de mon poids est loin d’être aussi connectée au nombre de calories contenues dans mon assiette. En effet, il m’est arrivé de constater à plusieurs reprises que sans modifier mon alimentation ni de mon rythme de vie, que mon poids pouvait soit rester stable, soit au contraire, afficher plusieurs kilos supplémentaires en un temps donné très court. En y observant de plus près, j’ai compris que ces phases de prises de poids s’effectuaient lors de périodes très stressantes, quand mon émotionnel était au plus bas. À cela s’ajoute les périodes où, trop angoissée, j’ai également compensé par la nourriture “réconfort” dans un comportement proche de l’hyperphagie (les calories ont un peu trop bien fait leur travail à ce moment-là hahaha) et bim, le résultat sur la balance 5 ans plus tard est désastreux.
Ayant déjà souffert de troubles du comportement alimentaire à l’adolescence, j’avais déjà entrepris une analyse de mes comportements alimentaires par le passé. Je me sens désormais prête à entreprendre une nouvelle remise en question pour désamorcer le besoin de compenser par la nourriture ainsi que pour modifier l’état intérieur qui enclenche une prise de poids afin de me permettre de maigrir. Aussi,en créant ce blog, je me suis lancée le challenge de maigrir sans faire de régime, d’approfondir mes réflexions sur la relation à la nourriture dans le but de me réconcilier avec elle et de te le partager tout ça à travers mes articles. J’ai condensé ici parcours depuis la création du blog, avec mes hauts, mes bas, ce que j’ai entrepris pour maigrir sans régime, bref, mon témoignage complet afin, je l’espère, te donner une vision réaliste de mon vécu.
[Témoignage] Maigrir sans régime : le bilan de départ
Ceci est sûrement une des phases les plus ingrates de l’aventure puisqu’il me met nez à nez avec tout ce que je déteste à propos de mon corps : son poids et sa corpulence. Mais il est impératif de passer par là pour pouvoir suivre de manière objective et concrète mon évolution dans mon parcours d’amincissement sans régime puisque je ne vais pas compter les calories ou avoir d’autres repères. Le premier challenge se joue dans la tête. Face à tous ces chiffres alarmants et angoissants, il serait facile de céder au premier régime amincissant venu. Mais même si l’image de mon corps me débecte, j’ai également à apprendre à l’accepter tel qu’il est pour me réconcilier avec lui et avec la nourriture. Tu trouveras mon poids et mes mensurations de départ dans le tableau juste en dessous.
[Témoignage] Maigrir sans régime : 1er trimestre, j’ai perdu 4,2kg
départ | Après 3 mois | Soit une perte de ... | |
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poids | 92.6 kg | 88.4 kg | 4.2 kg |
poitrine | 124 cm | 113 cm | 11 cm |
taille | 105 cm | 101 cm | 4 cm |
bassin | 127 cm | 124 cm | 3 cm |
cuisses | 72 cm | 70.5 cm | 1.5 cm |
bras | 35 cm | 33 cm | 2 cm |
Lors de ces trois premiers mois, je me suis concentrée sur ce qui m’était le plus facile à mettre en place afin de garder ma motivation intacte en attendant de voir les premiers résultats. J’ai commencé par analyser mes habitudes alimentaires. Ainsi, j’ai remarqué que je consommai majoritairement de la junk food lorsque j’avais la flemme de cuisiner, et non parce que j’avais envie d’en manger. J’ai donc cherché quelques idées de repas prêts en moins de 15 minutes pour remplacer ce comportement. Je n’ai cependant pas supprimé toute la junk food de ma vie, mais désormais je n’en consomme uniquement lorsque j’en ai réellement envie.
Le deuxième gros changement alimentaire a également été d’identifier les aliments que je consommais le plus souvent et de répondre à la question “pourquoi ?”. Cela m’a permis de réaliser que je buvais beaucoup de soda par habitude plus que par plaisir. Là aussi, j’ai également entrepris de changer cela et de ne consommer uniquement du soda lorsque je souhaitais réellement en boire, et non par réflexe. J’ai donc trouvé une meilleure réponse à mon envie de boire frais grâce aux thés glacés et eaux de fruits maison, sans sucre ajouté.
J’ai traversé également durant le mois un moment de faim émotionnelle et je me suis questionnée sur ses causes. Depuis cette prise de conscience, je n’ai pas eu d’autres envies de sucré et ma consommation générale de sucre a légèrement diminué de façon naturelle.
Enfin, un dernier point qui a son importance : je me suis accordée des vacances trèèèèèès détente avec apéro/resto tous les jours et cela m’a permis de constater à quel point mon rapport à la nourriture avait évolué en peu de temps. Je suis partie en vacances la tête légère, en ayant comme seule directive de m’écouter et de me faire plaisir. Concrètement, j’ai toujours mangé ce qui me faisait plaisir et à ma faim, sans me restreindre. Pourtant j’ai naturellement constaté que je mangeais moins pour être rassasiée, et que j’avais beaucoup moins envie de sucré (même si j’en ai consommé malgré tout).
Durant ce trimestre, je n’ai eu à aucun moment la sensation de me priver de quelque chose. J’ai toujours mangé ce qui me plaisait. Au contraire, depuis que j’ai arrêté ce côté de consommer des sodas et de la junk food par habitude ou par flemme culinaire, je n’ai plus du tout cette sensation désagréable de “me remplir” ou de “me gaver”. Au contraire, je deviens plus à l’écoute de ce que j’ai envie de manger, et je prends davantage de plaisir à le faire. Mes deux seules limites actuelles sont le manque d’idées pour des repas originaux ET rapides.
[Témoignage] Maigrir sans régime : trimestre n°2 , j’ai perdu 2.9 kg
Départ | Après 6 mois | Soit une perte de ... | |
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Poids | 92.6 kg | 85.5 kg | 7.1 kg |
Poitrine | 124 cm | 112 cm | 12 cm |
Taille | 105 cm | 99 cm | 6 cm |
Bassin | 127 cm | 123 cm | 4 cm |
Cuisses | 72 cm | 70 cm | 2 cm |
Bras | 35 cm | 35 cm | 0 cm |
Ce trimestre a été un peu mouvementé côté santé puisque je me suis blessée à la cheville avec une immobilisation de 3 semaines, que l’utilisation de cannes anglaises a été problématique et m’ont bloqué les cervicales. Par ailleurs, les vives douleurs cervicales/dos/cheville m’ont valu de passer un certain temps quotidien alitée. J’ai du renoncé à mon défi gainage sur les recommandations de mon kiné.
Un trimestre sous le signe des accidents de parcours
J’ai également enchaîné avec un mois très difficile au niveau personnel. j’ai mangé “comme j’ai pu” sur le moment : parfois des jours entiers remplis de grignotages et sans véritables repas et parfois en m’alimentant de fast food ou plats prêts ramenés par un proche sans prêter attention à ce que j’ingurgitai. Puis je me suis rappelée que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et que celui qui poursuit des objectifs n’est en rien immunisé contre les épreuves et les obstacles, ce qui m’a permis de reprendre un peu du poil de la bête mentalement. Le chemin ne s’ouvre pas comme par miracle devant lui pour lui permettre de les atteindre et il n’y a pas de gentille fée (ou de Gandalf) qui dit aux aléas de la vie “Stop, vous ne passerez pas ! Tentative de réalisation personnelle en cours. Vous reviendrez plus tard”. Je ne suis pas la première à essayer de perdre du poids, et je ne serais surement pas la dernière.
Il y a une multitude de façons de réagir que je classerai en 3 grands groupes principaux :
- les super héros qui ne lâchent rien de rien quoi qu’il arrive, y compris en cas d’apocalypse zombie (clairement, je n’en fais pas partie)
- les personnes qui, en cas de coup dur, accusent le coup comme elles peuvent en se disant : “c’est pas grave. Je lâche un peu de mou pour le moment. Je sais quelles sont mes motivations réelles et pourquoi je veux réellement atteindre mon objectif. Je me donne juste un espace pour respirer avant de perdre pied parce que là, c’est trop !” Et une fois l’épreuve passée se remettent en selle naturellement.
- les personnes qui abandonnent définitivement. J’ai trop longtemps été dans cette catégorie dans d’autres domaines de la vie parce que je n’arrivais pas à trouver les motivations réelles et profondes, mon moteur. Je suis contente d’avoir évolué et de me situer désormais dans la catégorie précédente.
Les fêtes de fin d’années sont là !
Enfin, le dernier mois de ce trimestre était également celui des fêtes de fin d’années. Dois-je t’apprendre que cette période est riche en repas de fêtes, apéros, ripailles en tout genre ? À cela, rajoutes-y les anniversaires de deux de mes amis et voilà ! L’alchimie parfaite pour passer un mois entier à me régaler !
Avec quel état d’esprit ai-je choisi d’ aborder ces fêtes de fin d’années ? Avec la même philosophie qu’à l’accoutumée, à savoir :
- identifier la nourriture ce qui me fait réellement plaisir de consommer,
- manger à ma faim sans me restreindre ni me gaver,
- ne pas tomber dans les pièges de la flemme culinaire qui incite à mal manger par facilité.
Ainsi, reprenant également mes principes énoncés dans mon article pour limiter la prise de poids pendant les fêtes, j’ai mangé beaucoup de bonnes choses (volailles farcies, homard, toasts au saumon fumé, bûche, galettes des rois, glace, chocolats, marrons glacés…la liste est longue) avec les deux règles suivantes : me faire plaisir et arrêter de manger lorsque je n’ai plus faim. J’ai eu une grande vigilance envers les friandises en tout genre, grandement accessibles. Je n’ai conservé uniquement celles que j’appréciai et j’ai refusé de consommer celles que je mangeai avant par réflexe ou pour combler un mal-être intérieur et que le goût ne me procurait aucun (ou trop peu) de plaisir. Et je suis satisfaite de voir que cela a bien fonctionné dans l’ensemble : je me suis fait plaisir sans culpabilité et sans me gaver.
[Témoignage] Maigrir sans régime : trimestre n° 3, j’ai perdu 2.3 kg
Départ | Après 9 mois | Soit une perte de ... | |
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Poids | 92.6 kg | 83.2 kg | 9.4 kg |
Poitrine | 124 cm | 111 cm | 13 cm |
Taille | 105 cm | 97 cm | 8 cm |
Bassin | 127 cm | 121 cm | 6 cm |
Cuisses | 72 cm | 69.5 cm | 2.5 cm |
Bras | 35 cm | 32 cm | 3 cm |
Une succession de prises de conscience et plus de cuisine maison
Ce trimestre-ci a été riche d’une multitude de petites prises de conscience à propos de mon quotidien, et surtout, j’ai pu les relier entre elles. Au niveau alimentaire, je me suis aperçue de plusieurs choses. La première est ma différence d’énergie et d’humeur notable entre les jours où je me nourris de plats prêts et de nourritures industrielles et les autres jours, où je cuisine tout moi-même. Les jours où je choisis de ne pas cuisiner et de consommer du “tout prêt” (et je ne parle pas uniquement de fast food, mais également de plats d’apparence plus équilibrés), je ne me sens pas très bien. Je suis davantage fatiguée, j’ai le moral dans les chaussettes et je suis plus “grincheuse”. J’ai même eu droit plusieurs fois à la célèbre remarque masculine : “t’as tes règles ou quoi ?”.
Je ne saurai dire à quoi cela est du exactement : présence d’addictifs alimentaires, goût plus fade que mes petits plats maison, une autre raison ? Je ne cherche pas de coupable. Cela m’a fait prendre l’importance de faire ma propre cuisine et je suis loin d’être une fanatique en la matière. Pour moi, les plats doivent être faciles et rapides à faire, car je préfère me consacrer à d’autres activités. De plus, le plaisir du goût doit être présent et les plats variés. Je prends donc de nouvelles habitudes en cuisinant un maximum et en testant de nouvelles recettes.
Manger à sa faim oui, se gaver comme une oie, non !
Ma deuxième prise de conscience notable que je veux partager avec toi est la suivante : avant, j’avais souvent le besoin de manger jusqu’à avoir cette sensation de “trop-plein” et parfois, lorsque j’avais le moral plus bas que terre, j’avais le réflexe d’acheter de quoi me faire un petit festin pour me faire plaisir. Or, au fil des mois, sans que j’essaie d’avoir le contrôle et de limiter tout ça, ces conditionnements m’ont lâché. Chouette ! Mais si ils étaient là, c’est qu’inconsciemment j’en avais besoin. Et je me suis aperçue récemment que j’avais fait un transfert. Ces comportements m’ont quitté sur la sphère alimentaires, mais restent actuellement ancrés en moi, ils se sont juste “déplacés”. Aussi, je n’achète plus de “festins”, mais je suis revenue à ma première passion, les livres. En réalité, j’ai réalisé qu’ado et jeune adulte, j’avais déjà cette habitude d’acheter des livres et des petits objets déco lorsque je ne me sentais pas bien. C’est seulement ensuite, quand je me suis lassée de lire pendant quelques années, que j’ai reportées sur la nourriture. Je suis donc revenue à mon schéma initial. Je n’ai également recréé ce “trop-plein” non plus dans mon estomac après le repas, mais dans mon appartement. Je ne suis pas de nature ordonnée, mais depuis quelques mois, je me suis littéralement laissée envahir. J’ai découvert un début de réponse quelques semaines plus tard à la lecture de « Maigrir c’est dans la tête », qui confirme mes préssentis au sujet de ma relation à l’alimentation.
Si être plus attentive à ma façon de me nourrir me permet de construire au fil des mois une relation plus saine avec la nourriture, je m’aperçois toutefois que les schémas qui perturbaient celles-ci ont, des causes plus anciennes. Aussi, je me rends compte une nouvelle fois que perdre du poids n’est pas juste une affaire de régime si l’on veut instaurer l’équilibre dans sa vie. C’est bien plus large et profond que cela.
Un bref retour de mes compulsions alimentaires
C’est avec beaucoup d’inquiétudes que j’ai vécu ces dernières semaines et, car comme tu peux le lire, mes compulsions alimentaires sont revenues. À cela, 2 raisons. La première raison, ma lecture du livre “Maigrir, c’est dans la tête” du Dr Apfeldorfer. Comme je l’ai déjà dit en conclusion de mon article, une des clés de ce livre a été plus que pertinente et m’a permis de mettre en lumière un schéma qui m’impacté grandement depuis longtemps (et dont une autre facette de ce schéma consiste à être un acheteur compulsif, je comprends mieux ma frénésie d’achats d’objets déco maintenant). Cette lecture m’a chamboulé, car elle a mis le doigt sur un problème à traiter que je voyais difficilement, c’est un mal pour un bien.
Ma deuxième raison est beaucoup plus personnelle, avec un événement sentimental douloureux à traverser. Pour la petite histoire, j’ai vécu le même scénario avec la même personne il y a pile un an jour pour jour. N’ayant pas réussi à traverser cela sereinement l’an dernier, j’avais grossi de 4 kilos et franchi la barre des 90 kilos. Aussi, lorsque j’ai vu réapparaître des envies fréquentes de pizzas, sodas, et autres choses sucrés, que j’ai eu de plus en plus faim régulièrement je me suis réellement très inquiétée.
Savoir rester focalisé sur le positif
Toutefois, je noterai également deux choses positives. La première est que malgré toutes ces émotions difficiles, je ne me suis pas senti perdre pied très longtemps. Comme tu as pu le lire dans mon article sur l’évolution de ma relation à la nourriture, j’ai pu, au cours de ces derniers mois développer un terrain général plutôt positif et j’ai puisé dans ces souvenirs récents pour me soutenir et conserver l’envie d’aller de l’avant. C’est encore cela qui, aujourd’hui, me motive à aller plus loin, et à dépasser mes problèmes sentimentaux sans me faire (trop) de mal, même si j’ai encore pas mal d’envies sucrées impulsives.
Et parlons-en de ces envies sucrées : sodas, glaces, mousses de fruits, …j’ai remarqué qu’une très grande partie de ce que j’ai acheté pour y remédier était devenu beaucoup trop sucré à mon goût, à un point tel que même en essayant de me forcer (ce qui est clairement stupide, j’ai arrêté en le réalisant) il m’était impossible de finir mes portions. Tout au plus je consommais la moitié avant d’être complètement écœurée. De plus, je n’eus très peu de plaisir ni de réconfort à en consommer. Avec les problèmes d’addiction au sucre que j’ai pu traverser des années en arrière, je suis très heureuse de cette évolution qui s’est faite de façon naturelle, sans essayer de me forcer à réduire ma consommation.
Mais le trimestre se termine plutôt bien, car nous y sommes : je suis presque à la barre symbolique des 10 kg de perdus ! Cela m’a demandé du travail et de l’investissement personnel, ça oui ! Observer ma façon de me nourrir, écouter mes émotions, trouver de nouvelles recettes pour me régaler sainement… Mais JAMAIS je n’ai eu cette sensation de souffrance que j’ai pu avoir pendant ma période régimes (tout cela me semble tellement loin maintenant, il faut dire que ça date de quelques années déjà). J’ai déjà abordé ce propos dans mon article sur l’évolution de ma relation à la nourriture, si cela t’intéresse d’en savoir plus.
[Témoignage] Maigrir sans régime : trimestre n° 4, j’ai perdu 2.2 kg
Départ | Après 1 an | Soit une perte de ... | |
---|---|---|---|
Poids | 92.6 kg | 81 kg | 11.6 kg |
Poitrine | 124 cm | 109 cm | 15 cm |
Taille | 105 cm | 95.5 cm | 9.5 cm |
Bassin | 127 cm | 120.5 cm | 7 cm |
Cuisses | 72 cm | 67.5 cm | 4.5 cm |
Bras | 35 cm | 32.5 cm | 2.5 cm |
Ce trimestre (qui achève également ma première année de parcours pour maigrir sans régime) s’est déroulé très sereinement, sans événements notables. La vie a suivi son cours, j’ai continué d’appliquer ce que je faisais déjà au niveau de mon alimentation : écouter et manger à ma faim, me faire plaisir sans me restreindre, et cuisiner varié.
Ce trimestre, qui marque également les 1 an du blog, s’est déroulé très sereinement, sans événements notables. La vie a suivi son cours, j’ai continué d’appliquer ce que je faisais déjà au niveau de mon alimentation : écouter et manger à ma faim, me faire plaisir sans me restreindre, et cuisiner varié.
Sur les 35 kgs que j’ai pris suite à des problèmes de santé, j’ai déjà pu en perdre un tiers et j’en suis très contente . En commençant ce blog l’an dernier, je ne m’attendais à rien. Je ne m’étais pas fixé d’objectifs poids ni de limite de temps. Aussi, je savoure ces instants de paix et les premiers résultats concrets même si le chemin n’est pas encore terminé.
[Témoignage] Maigrir sans régime : trimestre n° 5, j’ai perdu 0.9 kg
Départ | Après 15 mois | Soit une perte de ... | |
---|---|---|---|
Poids | 92.6 kg | 80.1 kg | 12.5 kg |
Poitrine | 124 cm | 109 cm | 15 cm |
Taille | 105 cm | 94.5 cm | 10.5 cm |
Bassin | 127 cm | 119.5 cm | 7.5cm |
Cuisses | 72 cm | 66.5 cm | 5.5 cm |
Bras | 35 cm | 32 cm | 3 cm |
Je l’ai déjà écrit plus haut, mais visiblement la vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Parfois, tellement de choses bougent en même temps dans notre vie que nous nous sentons complètement submergés de toutes parts. Ce fut mon cas pour ce trimestre. De graves problèmes familiaux, la reprise de mon ancienne activité professionnelle, la préparation de nouveaux projets à venir pour le blog, … j’ai eu si peu de temps, que par moments il m’est arrivé de ne dormir que 2 à 3h par nuit, voir de ne pas dormir pendant près de 36 ou 48h d’affilée. Autant te dire que ce mois n’a pas été très favorable à ma perte de poids, et ce, pour plusieurs raisons :
- du stress et encore du stress : comme je l’ai écrit dans un précédent article, le stress modifie à la fois la façon de se nourrir et la façon dont nous assimilons ce que nous mangeons, cela est clairement visible sur mon bilan
- le manque de sommeil : je me suis rendue compte d’ une chose que j’ignorais jusqu’à présent, le manque de sommeil a complètement faussé mes sensations de faim. Lorsque j’avais très peu de sommeil au compteur, je me suis mise à avoir faim en permanence. Même après un repas, j’avais l’impression d’avoir faim. Il m’a été très difficile d’évaluer comment et quelle quantité consommer, je n’arrivais plus à ressentir mes repères corporels.
- le manque de temps pour cuisiner : même si j’ai tenté de cuisiner des plats très rapides le plus souvent possible, je me suis souvent tournée vers un service de livraison à domicile (ce que je ne fais jamais d’habitude) et je suis loin d’avoir mangé que des plats dit « sains » (j’ai un gros faible pour la cuisine asiatique, notamment les plats en sauce et les fritures).
- Plusieurs semaines de canicule : quand il fait aussi chaud, j’avoue, j’opte pour rester immobile à côté d’une clim plutôt que d’envisager me bouger un peu, surtout que malgré la clim, la température ambiante ne descendait pas sous les 27°
[Témoignage] Maigrir sans régime : trimestre n° 6, j’ai perdu 1.9 kg
Départ | Après 1 an | Aujourd'hui | Soit une perte de ... | |
---|---|---|---|---|
Poids | 92.6 kg | 81 kg | 79.0 kg | 13.6 kg |
Poitrine | 124 cm | 109 cm | 109 cm | 15 cm |
Taille | 105 cm | 95.5 cm | 94 cm | 11 cm |
Bassin | 127 cm | 120.5 cm | 118.5 cm | 8.5 cm |
Cuisses | 72 cm | 67.5 cm | 67 cm | 5 cm |
Bras | 35 cm | 32.5 cm | 31 cm | 4 cm |
Suite aux événements du trimestre précédent et de mon haut niveau de stress, j’ai décidé de tester les neurosciences, ce qui m’a permis de prendre du recul. J’ai pu enfin acter des changements dans ma vie personnelle et sortir (très douloureusement certes) du cercle vicieux que les conflits avaient engendré. Cela n’a absolument pas été une partie de plaisir. Et si j’ai attendu si longtemps avant de me positionner, c’était parce que j’étais soucieuse de prendre les décisions les plus justes possible. Ayant passé ce cap, je m’aperçois ce mois-ci que ma perte de poids se réveille, sans que je fasse d’autres changements particuliers. Une fois de plus, cela me montre le lien existant entre gestion du poids et le fait de se reconnecter à soi-même, comme je l’avais déjà évoqué dans mon article sur l’hyperempathie : lorsque l’hyperempathie et ma sensation de vide intérieur me pousse à (trop) manger !
À nouveau, les fêtes de fin d’année se sont passées dans l’écoute de mon corps : j’ai mangé tout ce qui me faisait plaisir sans me gaver, en respectant presque toujours mes sensations de faim et de satiété. J’en suis très contente.
Cette petite pause de vacances hivernales m’a permis de prendre un peu de recul sur l’évolution de mon poids et les six derniers mois traversés et très difficilement vécus notamment à cause du stress généré par des problèmes familiaux, professionnels et personnels. Cela s’est ressenti également au niveau corporel puisque ma perte de poids s’était très fortement ralentie.
Pendant ces 6 derniers mois, j’ai traversé 3 phases:
- Au début, j’ai été complètement submergé et j’ai eu la tête sous l’eau. Je n’ai rien pu gérer.
- Ensuite, j’ai tenté de me reprendre en main et de gérer mon niveau de stress pour l’abaisser, notamment en appliquant des exercices de respiration, relaxation, etc. inspirés du programme des neurosciences pour maigrir. Cette phase m’a été salutaire pour me permettre d’abaisser la pression et m’aider à me recentrer.
- Et enfin, la dernière phase a été celle des prises de décisions et d’actions pour enfin régler de façon saine et la plus juste possible mes problèmes.
Au niveau de l’alimentation et du poids, j’ai également ressenti le passage de ces 3 phases et je dirai que les neurosciences m’ont apporté de la stabilité (au niveau des compulsions, de la gestion de la faim, ainsi que du poids en général), mais ce qui m’a permis de reprendre la voix de l’amincissement a été la dernière phase, celle de l’action. Dans cela, j’ai reconnu le message du Dr Gould dans son livre “Dites non à l’alimentation de consolation”. Pour lui, la faim émotionnelle masque une impuissance à gérer certains aspects de sa vie. Et c’est vraiment ce que je ressentis pendant les mois qui ont précédé la dernière phase : l’impuissance de gérer les conflits et de prendre une décision, de me positionner de la façon la plus juste pour tous (y compris moi). Une fois la décision prise et que je me suis affirmée en ce sens, je n’ai plus eu ce sentiment d’impuissance expliquée par le Dr Gould et ma perte de poids a légèrement redémarré.
[Témoignage] Maigrir sans régime : trimestre n° 7
Tout cela m’a également amené à réfléchir sur ma vision actuelle sur mon corps et ses transformations depuis la création du blog. En un an et demi, j’ai perdu près de 13kg, et surtout un bon nombre de centimètres. Ma silhouette s’est transformée, même si je ne suis pas encore arrivée au bout de mon aventure.
Aujourd’hui, quand je me regarde dans le miroir le matin, je commence à me trouver jolie et à moins critiquer mon image. Ce qui est une bonne chose, je me réconcilie enfin avec moi-même.
Mais quand je continue à m’observer dans ce même miroir, je m’aperçois que j’ai peur, peur de maigrir davantage et peur que ma silhouette continue à se transformer. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je veux arrêter de maigrir. Je me trouve encore en surpoids, et je souhaite encore continuer ma démarche de perte de poids sans frustrations ni privations. Mais je me rends compte que cela est allé “trop vite” pour moi. J’avais déjà lu quelque part que notre mental avait besoin d’une longue période pour s’habituer à une perte de poids importante. Je le réalise désormais.
Aujourd’hui, je sens que j’ai besoin de faire une pause de quelques mois pour m’habituer mentalement à mon changement de silhouette avant de continuer l’aventure. J’avais noté il y a deux ou trois mois que je sentais que je mangeais davantage, que ma faim avait un peu augmenté de manière générale. Je me demande aujourd’hui si cela est dû à ce réflexe inconscient de ne pas être prête à mincir davantage pour le moment ?
Aussi, je me refuse de rentrer dans une course à l’amincissement à tout prix. Mais si je mets actuellement entre parenthèses mon suivi personnel, je vais continuer à te transmettre mes réflexions, mes conseils et mes lectures car je souhaite continuer à t’épauler au delà de mon simple témoignage dans ton aventure personnelle pour maigrir sans régime. A très bientôt sur le blog !
Merci pour ce témoignage très intéressant. On voit souvent des gens faire un régime drastique, perdre du poids et tout reprendre par la suite. Ta méthode est bien plus saine car elle se fait sur du long terme et un changement des habitudes alimentaires.
Tu dis prendre du poids dans les moments de stress. ça s’explique par la production de cortisol qui rend disponible du glucose pour mettre le corps en action. Cependant quand c’est un stress psychologique, ce glucose n’est pas utilisé ce qui fait monter l’insuline. L’insuline est l’hormone principale responsable du stockage du gras.
Il y a un bon livre sur le sujet « les lois de l’obésité » de Jason Fung.
Merci beaucoup pour ton commentaire et pour le livre. Je l’ajoute à ma liste de lecture de ce pas 🙂
Bonjour,
merci énormément pour ce super blog sur comment maigrir sans régime.
Depuis des semaines, je lis vos blogs et j’apprécie la présentation de vos articles.
Alaaeddine.
bonjour et merci pour cet super article
je suis un lecteur régulier depuis de nombreuses semaines et j’apprécie la qualité des articles.
merci et à bientôt sur d’autres articles.
Bonjour Aby et les lecteurs du blog !
Bravo pour ce blog très intéressant que je suis depuis longtemps et que j’apprécie pour la qualité de ses articles et de la diversité des informations partagées !
Je trouve ici de supers articles, en particulier celui-ci, ce qui me donne envie de partager mon expérience aussi !
Ton témoignage est d’une rare précision et la lecture est fluide, tout ce que j’aime !!
J’ai 55 ans et après 4 grossesses et la ménopause par-dessus ça, pas facile de perdre du poids de manière durable…
Kristine
Bonjour et merci pour ce blog je vous suis déjà très longtemps il est vraiment très encourageant et instructif.
Bonjour,
Je découvre a l’instant votre blog et j’ai hâte de lire la suite. Bravo pour ces 7 trimestres d’aventure décrit dans cet article. Se reconnecter à soi est essentiel, mais c’est un long travail.
J’ai lu « les 4 piliers pour être en bonne santé » du Docteur Chatterjee, et son premier chapitre parle uniquement de penser à soi et de méditation. C’est un point important que je dois travailler aussi.
Bonjour et merci pour ce commentaire.
Se reconnecter à soi est un point important à aborder avec bienveillance et douceur. Je n’ai pas eu l’occasion de lire ce livre, je l’ajoute de ce pas dans ma pile à lire 🙂