Je teste les neurosciences pour maigrir

J’avais écrit un article sur le livre « Programmez votre cerveau minceur » il y a quelques mois, livre qui faisait la part belle aux neurosciences pour faciliter la perte de poids. Pour la résumer en quelques mots, cette méthode se base sur 5 piliers : la respiration, la détox, la relaxation, la gestion des émotions et l’alimentation. Son programme de 21 jours est principalement axé sur la reprogrammation du cerveau, la gestion du stress et des émotions suivi par l’instauration d’une meilleure hygiène alimentaire sur les derniers jours. Or, je n’avais pas mis le programme du Dr Rougier en pratique, bien que je trouvais cette approche intéressante. Aussi, j’ai décidé de tester si oui ou non, les neurosciences peuvent m’aider à perdre du poids. Mais, avant,si tu souhaites en savoir plus, tu peux lire mon article complet de présentation du livre par ici.

Fondamentalement, la prise de poids, et donc son contrôle, implique aussi notre système nerveux, notre mental et nos émotions. Dr Rougier

Pourquoi j’ai décidé de tester les neurosciences pour maigrir ?

Si tu me lis régulièrement, tu es au courant que mes 2 derniers mois ont été très durs mentalement et émotionnellement pour moi pour diverses raisons professionnelles et familiales et ma qualité de vie en est très affectée. Le stress est également connu pour perturber le métabolisme et favoriser la prise de poids et j’ai déjà consacré un article à ce sujet, aussi, je ne m’attarderais pas davantage sur le fait ici.

Pour l’anecdote, j’ai fait le test de stress psychologique msp 9, et les résultats sont assez parlants :

maigrir avec les neurosciences en abaissant son niveau de stress

les femmes ayant déclaré plusieurs facteurs de stress pendant la journée […] ont brulé moins de calories (et donc stocké plus de graisse) que celles qui avaient passé une journée calme.Dr Rougier

En me demandant comment mettre en place un plan antistress, mes pensées se sont orientées vers ce livre. Pourquoi ne pas tester les neurosciences pendant quelques semaines et voir si l’effet sur le poids est réellement mesurable ?

Mon programme antistress minceur personnel basé sur les neurosciences

le stress chronique fait grossirJ’ai relu en diagonale le livre « Programmez votre cerveau minceur : 21 jours pour maigrir avec les neurosciences » et suite à cela j’ai décidé de ne pas suivre le programme à la lettre.

1. Je ne suis pas la partie « plan alimentaire » : si je change d’alimentation pour suivre un menu imposé, comment saurais-je que ce sont bien les exercices de reprogrammation du cerveau et non le « régime » qui m’a fait perdre du poids  ?

2. Je veux instaurer une routine quotidienne : le programme diffère légèrement chaque jour pendant 21 jours. Je souhaite instaurer une routine quotidienne qui soit la même du début à la fin, jour après jour pour me « libérer l’esprit » et ne pas à avoir à me référer à tout bout de champ à des notes ou un livre pour savoir où j’en suis.

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3. Un programme antistress d’abord et d’amincissement ensuite : le pilier « detox » du programme sera davantage orienté vers le côté « détente » avec des tisanes apaisantes.

Je vais donc principalement m’inspirer de la première partie du programme qui se concentre essentiellement sur la respiration, la détox, la relaxation, la gestion des émotions auquel je compte ajouter un peu de méditation pleine conscience et d’affirmations positives.

Mon but en suivant ce programme

  1. Retrouver une meilleure qualité de vie en faisant baisser mon stress à un niveau acceptable
  2. Expérimenter les exercices de « reprogrammation du cerveau » proposés par l’auteur et me faire mon avis sur leur efficacité (ou non)

Mon plan quotidien en détail

Au réveil :

  • Respiration « bon moral » (exercice du livre)
  • L’exercice du sourire (exercice du livre)

Post petit déjeuner :

  • Affirmations positives

En milieu de matinée :

  • Respiration « antistress » (exercice du livre)

En milieu d’après-midi :

  • Respiration « antistress » (exercice du livre)

Post souper :

  • Une tisane relaxante
  • Méditation pleine conscience

Au coucher :

  • Respiration « bon moral » (exercice du livre)
  • Relaxation minceur : le bodyscan rapide (exercice du livre)

Le bilan : les neurosciences m’ont elles aidé à maigrir ?

Au départ, je voulais tester les neurosciences sur une vingtaine de jours avant de te présenter mon bilan. Au final, il s’est passé deux mois à cause d’un accident de balance. Je t’explique tout en détail plus bas.

La première semaine avec les neurosciences

Au bout de 3 jours, j’ai senti un réel apaisement en profondeur au niveau du stress. Toute ma tension est retombée comme un ballon de baudruche qui se dégonfle, suivi de 2 jours de grands épisodes de faim émotionnelle que j’ai senti comme un vrai sas de décompression. Une fois ces deux jours de compulsions en tout genre passés, tout est rentré naturellement dans l’ordre, le stress en moins. J’ai continué malgré tout à faire de très grosses journées et à encaisser comme je le pouvais les soucis familiaux. Le lâcher-prise permis grâce aux exercices de neurosciences m’a toutefois grandement aidé à prendre beaucoup de recul et à faire quelques réajustements pour mieux vivre mon quotidien.

Bilan de cette première semaine de test des neurosciences pour maigrir : Malgré cet épisode de compulsion alimentaire, les neurosciences m’ont fait réellement du bien. J’ai senti que cela m’avait permis de faire un grand pas au niveau mental pour me permettre d’aller de l’avant.

L’accident de balance

Les deux semaines suivantes ont été plus posées. J’ai fait (presque) assidûment les exercices proposés, même si je n’ai pas eu d’affinités particulières avec eux. J’ai toutefois remarqué que j’avais davantage faim au repas et que je mangeais plus que d’habitude.

perdre du poids avec les neurosciencesPuis est venu le temps de la pesée. Et là, c’est le drame !!! Au bout de 3 semaines, je monte donc sur ma balance qui affiche +2,4 kg. Gros choc, je n’en crois pas mes yeux. Je me dis que ce n’est pas possible, que même si je mange un peu plus, la prise de poids me semble disproportionnée. Je réfléchis toute la journée et je décide (une première depuis que j’ai créé le blog !) de continuer une semaine de plus sans rien changer et de compter mes calories pour savoir si oui ou non j’ai pu prendre autant. Bilan de cette semaine de comptage : je mange environ 100 calories de moins par jour que ce que j’en dépense. En toute logique, j’aurais dû soit très peu maigrir, soit rester stable. Je décide donc de remonter sur la balance, et là, j’ai encore pris plus d’1 kg (1,2 kg pour être exacte).

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, je suis en panique totale. Comment une méthode basée sur la gestion du stress pour mincir peut-elle aboutir à un tel résultat ? Je me repèse le lendemain, et là, j’ai perdu 1,5 kg. J’écarquille les yeux, je n’y comprends plus rien. Je me repèse encore le surlendemain, la balance m’affiche +0,9kg. Attends, quoi ?????? Et là, je tilte. Une ampoule se met à briller dans ma tête. Et si cela venait de la balance ? Je décide donc de me racheter une nouvelle balance, et là, miracle : les kilos en trop disparaissent comme par enchantement ! Au final, cet accident balance m’aura fait paniqué pendant 15 jours ! Je note donc mon poids avec la nouvelle balance (qui est à 100grammes près celui que j’avais avant de commencer mon programme de neurosciences), et je décide de continuer mon programme deux semaines supplémentaires, avec, désormais une balance fiable (je l’espère) !

Mes deux semaines de test supplémentaires se sont achevées hier. Au final, je n’ai perdu que 100 grammes, autant dire que mon poids est resté stable. Pourtant, avec cette expérience, j’ai un avis assez positif sur les neurosciences.

Mon avis sur les neurosciences pour maigrir

Mon expérience des neurosciences, même si celle-ci a été plutôt mouvementée à cause de mon ancienne balance, me laisse une impression assez positive. Premièrement, les neurosciences m’ont réellement permis d’abaisser mon niveau de stress de manière significative alors même que je suis toujours confrontée à la même situation, situation qui risque encore de durer quelques mois. Avant de commencer ce programme de neurosciences, j’étais très anxieuse. Désormais, je me sens soulagée et plus apte à travailler à l’amélioration de la situation à moyen terme.

Je me suis beaucoup demandé pourquoi j’avais davantage faim au moment des repas depuis que j’avais commencé ce programme. Et notamment, pourquoi j’avais souvent le besoin de terminer par un dessert ou une douceur. Puis, je me suis rendu compte ces derniers jours qu’il ne s’agissait peut-être pas d’une faim physiologique, mais que peut-être j’étais confrontée à une nouvelle forme de faim émotionnelle. Ce besoin de douceur sucrée au niveau du palais reflétait peut-être mon besoin de douceur tout court dans les autres aspects de ma vie ? Je t’en dirai davantage prochainement.

En conclusion, ce programme de neuroscience, à défaut de m’avoir fait perdre du poids, m’a fait prendre un réel recul sur les événements que je traverse et sur mon rapport à la nourriture. Je trouve cela très bénéfique et je pense qu’il est pertinent d’inclure un tel programme en amont d’un travail sur les faims émotionnelles. Je suis persuadée que le détachement qu’il fait acquérir facilite les prises de conscience pour désamorcer en profondeur les faims émotionnelles.

As tu testé le programme pour maigrir avec les neurosciences ? As tu des questions sur le sujet ? Laisse-moi un petit commentaire, cela me fera très plaisir.

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