Aujourd’hui, comme souvent, j’ai eu la flemme de me préparer à manger. Ne souris pas devant ton écran, je sais que cela t’arrive également de manière régulière, il s’agit d’un trait de caractère très humain : la fatigue (qu’elle soit physique ou encore nerveuse), l’impression de manquer de temps et d’avoir encore 26 milles choses à faire avant de boucler la journée, une petite déprime passagère ou encore un ras-le bol sont d’autant d’excuses qui nous poussent à ne pas sortir de nos sentiers battus et de rester camper dans nos réflexes, de choisir la facilité et de nous nourrir de ce que nous avons à porter de main immédiate ou encore de ce qui nous semble intellectuellement le plus facile (comme aller acheter un en-cas à la boulangerie d’en face plutôt que de prendre 15 min pour se cuisiner quelque chose, alors que, soyons honnête, dans les deux cas, cela nous prendrait exactement le même temps).
Je disais donc, aujourd’hui, j’ai souffert de flemme culinaire et cela s’est traduit par le fait de sortir une pizza du congélateur (préchauffage du four + cuisson = 20/25 minutes) plutôt que de me cuisiner le poulet à la tomate qui me faisait envie (environ 35 minutes), tout ça pour « économiser » 10 minutes et surtout parce que rien qu’à l’idée de devoir cuisiner, j’étais déjà mentalement fatiguée, surtout quand je pensais à l’après-midi de boulot qui m’attendait derrière et que j’avais encore en tête mes soucis de la veille. Comble de tout, je n’avais absolument pas envie de pizza à ce moment là, je me suis donc contrainte à manger quelque chose qu’habituellement j’aime (soit) mais dont je n’avais absolument pas envie, tout simplement parce que j’avais faim et que je me suis trouvée de bonnes excuses pour être feignante.
Bilan :
- 10 minutes d’économisées (cela ne s’est pas vraiment ressenti sur mon emploi du temps)
- une pizza que je n’ai pas savouré et que j’ai même trouvé moins bonne que d’habitude car je n’en avais pas envie
- l’insatisfaction de ne pas avoir mangé quelque chose qui me faisait réellement plaisir
- une nourriture de moins bonne qualité pauvre en nutriments
Le bilan n’est pas vraiment concluant, n’est-ce-pas ? Pourtant, lorsque je penses au nombre de fois où une telle chose se produit, j’estime que cela est loin d’être anecdotique puisque en y réfléchissant bien, je comptabilise entre 3 à 6 repas par mois de la sorte, souvent remplacés par des snacks, pizzas, salades, ou fast food. Il est temps de remédier à la flemme culinaire aiguë qui me frappe afin d’éliminer une des (nombreuses) raisons de mes kilos en trop.
Quelles sont les principales causes de cette flemme culinaire ?
- la fatigue (physique ou nerveuse)
- le manque de temps réel ou ressenti
- le manque d’idées de repas simples et rapides à préparer
- l’impossibilité matérielle d’avoir accès à une cuisine (déplacement professionnel par exemple)
- une trop grand nombre de sollicitations extérieures (enfants à s’occuper, coups de téléphone répétitifs, etc)
- le syndrome de « rien (de bon) dans les placards ou le frigo »
- un manque de motivation pour cuisiner (petit moment de déprime, trop de soucis en tête, etc)
Toi aussi, pose-toi la question et note tes réponses sur une feuille pour analyser les causes de ta « flemme culinaire »personnelle.
Quelles solutions mettre en place pour réduire ces situations de flemme ?
- Avoir des plats préparés de bonne qualité dans son congélateur (maison ou non) à réchauffer en quelques minutes pour les moments de fatigue, de trop grandes sollicitations, le manque de motivation ou encore pour en finir avec le syndrome « de rien dans le frigo ». Pour cela, il est possible de faire « un peu plus » lorsque l’on cuisine pour mettre des portions au congélateur ou bien de choisir avec soin des plats préparés du commerce équilibrés et que l’on aime (pour cela, il est préférable de se tourner vers des épiceries bio ou un célèbre leader du surgelés qui propose une gamme équilibrée avec un étiquetage clair sur la composition du produit).
- Se constituer un book de recettes simples, saines et rapides dont on raffole (ceci est un point important, sinon la flemme sera toujours plus grande au désir de cuisiner) pour lutter contre le manque d’inspiration et de manque de temps. Ce sera donc un de mes premiers objectifs que je mettrai en place sur le blog afin de te faire profiter de repas que j’estime équilibrés et qui se préparent en moins de 20 minutes.
Dans les deux cas, j’insiste sur le fait d’avoir des bonnes choses à manger, qui te font envie, car sinon, le manque de désir vis-à-vis de ces plats combinés à la flemme culinaire seront toujours plus fort que ta volonté de cuisiner ou de réchauffer un plat préparé. Ne fais pas l’erreur trop commune d’acheter ou de choisir une recette uniquement parce que c’est sain (pour te déculpabiliser) mais qui ne te fait absolument pas envie, car cela restera bien au fond de ton congélateur ou de ton book de recettes pendant que tu iras chercher un snack de mauvaise qualité à manger à la place.
Houla la !!! Comme je me reconnais dans la « flemme culinaire » he he ! C’est tout moi. Et en effet j’adopte les méthodes que tu préconises parce que sans ça, vivant seule, je serais un mega poids lourd aujourd’hui. Les petits plats de légumes préparés à l’avance et congelés, oui c’est le top. Perso je me prépare aussi des sauces light et naturelles à base de légumes que je congèle aussi, au dernier moment vite décongelés, elles remplacent avantageusement tous ces redoutables produits industriels. Et avoir un bon frigo qui conserve bien les fruits et légumes pour pouvoir se composer sur le pouce une petite salade composée sans y passer dix jours.
Tu as raison l’aliment sain mais peu engageant pourrira gentiment dans le frigo… Le plaisir ne doit jamais être oublié même quand on cherche à perdre du poids car il est le premier à nous faire maigrir.
Merci pour tes conseils !
Le congélateur est l’arme absolue pour avoir à disposition de bons petits plats sains à déguster rapidement, je vois que tu es également une adepte avertie 🙂