Comment ma relation à la nourriture évolue au fil des mois

J’ai commencé ma démarche de perte de poids sans régime et sans privations depuis 7 mois désormais, et je ne m’attendais pas à ce que ma relation à la nourriture évolue autant et que cela me transforme également de façon plus globale. Aussi, je voulais te faire partager cela dans un article dédié.

La création d’un cercle vertueux dans ma relation à la nourriture et dans mes habitudes alimentaires

  • L’abandon des mauvaises habitudes prises par fainéantise 

Si tu me suis depuis quelques temps, tu connais certainement mon article dédié à la flemme culinaire et son impact sur le poids. J’ai commencé mon aventure de perte de poids par ce qui m’était le plus évident : regarder les raisons qui me poussaient dans les choix de composition de mes repas. J’ai ainsi pu constater que j’optais majoritairement pour des repas déséquilibrés et hypercaloriques lorsque j’avais la flemme de cuisiner. Cette flemme était donc en grande partie responsable de ma prise de poids. Avec un peu d’organisation, cette habitude est facile à corriger.

  • Manger moins de junk food a fait évoluer mes préférences alimentaires

Réduire mon apport de junk food, riches en sucre et en graisses a fait évoluer, au fil des mois, mes préférences. Le chocolat au lait est devenu trop sucré pour mon palet et je me suis naturellement tourné vers du chocolat noir, moins riche en sucre. Le chocolat est un exemple parmi tant d’autres, mais petit à petit, ma consommation de produits sucrés diminue sans aucune frustration ni sensation de privations puisque cela est dû à l’évolution naturelle de mes goûts. Pourtant, j’ai longtemps été une réelle sugar addict et on m’aurait dit que je pourrais arrêter spontanément de consommer des douceurs pendant plusieurs jours, je ne l’aurais jamais cru.

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Ma relation à la nourriture a évolué grâce à l’écoute de mes émotions et de mon ressenti

  • Faire la différence entre la faim naturelle, les compulsions alimentaires émotionnelles et guérir de sa faim émotionnelle

En étant plus présente à ma façon de me nourrir, il m’a été plus facile d’identifier mes besoins de manger ou de grignoter « anormales ». Ainsi, lorsqu’une envie frénétique de sucré apparaît sans raison et refuse de disparaître même après une collation sucrée, je sais qu’il s’agit de l’expression d’un mal-être. Manger sucré fera disparaître temporairement ce mal-être mais ne réglera pas le conflit émotionnel sous-jacent. En analysant la situation avec bienveillance et en écoutant ce que notre soi intérieur essaie de nous dire, il est possible de se libérer de cette souffrance qui tente inconsciemment de trouver un apaisement à travers la prise alimentaire. Si cela t’intéresse, tu peux découvrir comment j’ai stoppé ma faim émotionnelle en lisant cet article.

  • Arrêter de me faire du mal à travers la nourriture

Ma relation a la nourriture a egalement fait evoluer ma relation avec moi memePendant des années, j’ai été boulimique puis hyperphagique. Des années de travail sur moi m’ont permis d’avancer et d’atténuer l’impact des crises, sans jamais toutefois arriver à tourner la page. Au cours de crises, même si on a honte, même si on culpabilise, même si se rend malade pendant des heures, le soulagement intérieur qui est vécu est tel que l’on ne voit pas d’autres issues possibles pour lâcher l’immense pression intérieure qui nous habite. En tout cas, c’est comme cela que je l’ai vécu. Avec cette aventure dans laquelle je me suis engagée vis ç vis de moi-même de perdre du poids sans régime ni privations, j’ai fait des choix en réel accord avec moi-même. Je ne me suis jamais rien interdit au niveau alimentaire. J’ai toujours veillé à conserver mes aliments plaisirs et j’ai fait évoluer mes habitudes qui ne m’engageaient pas émotionnellement. Ainsi, j’ai pu réellement m’épanouir en mangeant, puis découvrir de nouvelles saveurs avec l’évolution de mes goûts. J’ai ainsi renforcé ma complicité avec moi-même et je deviens petit à petit (cela ne se construit pas du jour au lendemain) plus enthousiaste à l’idée de trouver et de me cuisiner des plats sains et que je vais adorer.

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Derrière ma relation à la nourriture se dévoile ma relation avec moi-même

  • Une nouvelle confiance en mon corps et en mes capacités

J’avais tout un tas de préjugés sur le poids à cause de mes anciens troubles alimentaires, des dizaines de régimes échoués et tout ce que l’on entend et lit un peu partout. A vrai dire, je suis toujours un peu anxieuse lorsque je monte sur la balance pour mon bilan mensuel. Mais au fil des mois, et surtout, lorsque je vois que ça marche, mes croyances évoluent. Oui, il est possible de perdre du poids en mangeant à sa faim et en se faisant plaisir. Oui, je peux mincir, c’est quelque chose à ma portée et que je peux réaliser. J’ai aujourd’hui perdu plus de poids qu’au cours de n’importe quel régime passé. Ok, ça m’a pris plus de 6 mois. Et alors ? Au cours de la multitude de régimes passés, j’étais dans un tel état de mal être que j’avais l’impression que l’on m’arrachait quelque chose à l’intérieur de moi contre mon gré et c’était loin d’être agréable. Aujourd’hui, je me sens nourris de l’intérieur, je ressens davantage de bien-être et de confiance de manière générale. Je me sens mieux au quotidien. Je m’épanouis enfin !

3 thoughts on “Comment ma relation à la nourriture évolue au fil des mois

  1. Serena Carniel says:

    Merci pour cet article Aby, quel courage, ça fait chaud au cœur de voir des cercle vertueux comme le tien.

    • Aby says:

      Merci beaucoup ! Le chemin n’est pas toujours facile mais la tendance générale est vers le mieux 🙂

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